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Daniele Papuli > une onde de papier

De ces sculptures se dégagent une étrange sensualité née de cette onde qui donne vie à cette matière élue par Daniele Papuli : le papier.

Italien, sculpteur, il s'essaya au bois, à la pierre, au plâtre et au plastique mais sans grande conviction. C'est en apprenant à faire du papier qu'il découvrit une nouvelle grammaire artistique. Sa première sculpture sera écrite en 1997. Depuis, il plie, coupe, colle, ondule des mètres de papier pour la plus grande fascination des amateurs éclairés qui croisent son chemin milanais.

Une histoire de papier à découvrir dans son loft ou bien dans les pages du dernier AD.

Donnez de la couleur à votre fortune !

Ce que j’aime dans l’art contemporain, c’est cette dose d’humour qui s’en dégage parfois, faisant oublier le côté sombre de certains mal-aimés.

Jeune artiste américaine ayant déjà bon nombre d’expositions à son actif, Jen Stark(www.jenstark.com) a non seulement de l’humour mais aussi un goût déclaré pour la couleur qui vous réveille les méninges.

Cette œuvre-ci a pour nom « How to Become a Millionaire in 100 days » et a réclamé pas moins de un million de bouts de papier découpés de la main de l'artiste pendant 100 jours !… la patience serait donc la seule recette pour faire fortune !

A apprécier avec une joie immodérée. 

Paris selon William Eggleston.

«  I like to think that my works flow like music »

Il y a quelque chose d’étrange, de fascinant dans le travail de William Eggleston. Il capture le quotidien jusque dans ce qu’il a de plus banal, il capture les lieux, il capture l’objet une fois consommé et délaissé, il capture l’insignifiant, il capture des bribes de vie, il capture des pans désuets de notre histoire. Et tout son art réside dans le point de vue anguleux, dans la lumière crue, dans la lumière en devenir juste au moment où le soleil se couche ou bien se lève, dans le traitement des couleurs saturées, fanées ou aux frontières de l'irréel.

Avec le travail qu’il mène pour la Fondation Cartier depuis trois ans, nous assistons à une réécriture du mythe de Paris, de ses quartiers, de ses détails qui nous échappent. Atmosphère. Oui, c’est cela ! N’est-ce pas l’atmosphère qui est finalement la signature singulière d’une ville ? C’est bien de cet air-là que respire William Eggleston !

 

C’est à la Fondation Cartier jusqu’au 21 juin 2009 (www.fondation.cartier.com)

Semaine aux antipodes ! Brésil (1)

France/Brésil (1^ère mi-temps)

Tandis que la France s’installe au Brésil pour une année, la Fondation Cartier explose de couleurs, le temps d'un printemps, sous la palette de Beatriz Milhazes (www.jamescohan.com).

Toiles immenses et collage vinyle monumental sur les murs de verre révèlent une végétation luxuriante, des arabesques botaniques, des fleurs stylisées, des motifs brésiliens traditionnels, dans un jaillissement de couleurs lumineuses. 

Pour traduire la richesse de son héritage, mélange de baroque colonial, de modernisme et d’art populaire, Beatriz Milhazes s’amuse des techniques : transfert de peinture pour superposer en transparence les motifs et les couleurs, collage de papiers peints ou bien encore d’emballages de bonbons Mentos et de chocolats.

 

Générosité technicolore pour exposition printanière jusqu’au 21 juin 09 (www.fondation.cartier.com).

Toutes les photos ont été extraites du site de la fondation Cartier. Merci à lui !

Lundi ... c'est Lagerfeld

Cette semaine sera tout en noir et blanc.

Pour l’inaugurer, laissons la place à Karl Lagerfeld (que l’on n’aime ou que l’on n’aime pas, n’empêche …) : un homme qui se réinvente sans cesse avec une parfaite maîtrise du sujet, un créateur qui met le noir & blanc à l’honneur pour mieux se ressourcer en ces temps de crise.

Homme de mode, soit, mais, bien plus, homme de culture, de photos et d’architecture. Personnalité complexe qu'il dévoile dans ses livres publiés aux Editions Gerhard Steidl (www.steidlville.com). 

Avec Konkret Abstrakt Gesehen (que l'on pourrait traduire par "Regard abstrait sur le béton"), KL présente son regard photographique sur une architecture (dont les maisons de Zaha Hadid et Tadao Ando) qui, au-delà d'être simplement fonctionnelle, est une source de formes abstraites, de lignes, de textures métamorphosées par une lumière versatile qui joue sans cesse avec l'espace.

Tadao Ando – Vitra House

Et pour ceux qui ne résisteraient pas à l'irrésistible tentation d'acquérir une oeuvre de KL ...

cliquez sur www.artnet.fr.

"Les objets ont l'âme que vous leur donnez, tout dépend de la façon dont vous les regardez" (KL - expo M&O 2009)