« I like to think that my works flow like music »
Il y a quelque chose d’étrange, de fascinant dans le travail de William Eggleston. Il capture le quotidien jusque dans ce qu’il a de plus banal, il capture les lieux, il capture l’objet une fois consommé et délaissé, il capture l’insignifiant, il capture des bribes de vie, il capture des pans désuets de notre histoire. Et tout son art réside dans le point de vue anguleux, dans la lumière crue, dans la lumière en devenir juste au moment où le soleil se couche ou bien se lève, dans le traitement des couleurs saturées, fanées ou aux frontières de l'irréel.
Avec le travail qu’il mène pour la Fondation Cartier depuis trois ans, nous assistons à une réécriture du mythe de Paris, de ses quartiers, de ses détails qui nous échappent. Atmosphère. Oui, c’est cela ! N’est-ce pas l’atmosphère qui est finalement la signature singulière d’une ville ? C’est bien de cet air-là que respire William Eggleston !
C’est à la Fondation Cartier jusqu’au 21 juin 2009 (www.fondation.cartier.com)
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