A ce matériau déshumanisé, il lui a donné ses lettres de noblesse. Du béton décrié, il en a fait un mode d’expression.
En imaginant Taporo (www.taporo.com) en 2006, Philippe Tissot a ouvert les portes d’un atelier parisien où viennent s’exprimer designers et artistes autour d’un même sujet : le béton.
Non pas ce béton gris et rugueux, mais un béton allégé aux multiples formes, aux multiples teintes, aux surfaces infiniment douces à force d’être polies, à l’aspect tantôt mat tantôt brillant, pour l’intérieur comme pour l’extérieur. Un béton qui se prête au jeu des ressemblances et peut aller jusqu'à imiter la peau du crocodile, le bois ou le marbre.
(Panneau de béton à la façon d'un cuir repoussé)
Un béton qui, a force d’en avoir vue de toutes les couleurs à la cité des 4.000, se paie désormais le luxe du sur-mesure pour des créations uniques, à l’esprit minéral et à l’allure sophistiquée.
Table "La Prouvé" en béton blanc immaculé.
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